Robert Combas


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"Aix-en-provence, une saison Combas" :

"La recherche du feeling. Le feeling, c'est le rythme, c'est le batteur fou dans la jungle et les danses vaudou, c'est les Rolling Stones copiant les vieux morceaux des noirs, des bluesmen, et sans le vouloir, créant une musique nouvelle. Moi, c'est un peu comme ça pour la peinture, avoir le rythme (feeling) des écritures et des peintures publicitaires chinoises, arabes, méditerranéennes. Ma peinture c'est du rock." expliquait Robert Combas en 1982.
Toujours en ébullition, sa peinture déploie un vocabulaire plastique haut en couleurs, issu de notre quotidien et y mêlant des personnages du rock, de la télé et de la BD. Au début des années 80, Combas revendique une peinture pleine de vie face au mouvement de l'art conceptuel ou de celui de Support-Surface. Se voulant libérée de toute théorie, elle prône l'image d'un artiste qui exprime les choses telles qu'elles se présentent à lui. Entraînées par un perpétuel mouvement, ses toiles sont les mises en scène de nos petits bonheurs, de notre société et de ses médias.
Cette année, Robert Combas a accepté l'invitation de la ville d'Aix-en-Provence et du CECDC (Centre Européen de Création et de Développement Culturel) et s'est installé dans un atelier afin de préparer une exposition-parcours dans différents lieux culturels de la ville. Tout l'univers de l'artiste entre en vibration avec la région dont il reprend les thèmes iconographiques comme celui de Paul Cezanne à l'ouvrage, devant la montagne Sainte Victoire, ou en représentant le fantôme qui, dit-on, hanta Aix. A l'Abbaye de Silvacane, Robert Combas s'empare de l'Evangile afin de nous offrir un Christ en croix, semblant dessiné de la main d'un enfant, aux traits stylisés et mélancoliques, mais pourtant posé sur un tissu au motif de treillis militaire, symbolisant dans l'armée l'empire romain autrefois si puissant. Sa peinture, dans ce monument à l'architecture cistercienne, respecte le dépouillement du lieu : à cette oeuvre s'ajoutent d'autres croix, composées de tubes de peintures et de pinceaux usagers, suggérant dans l'engagement de l'artiste un acte de recueillement et de foi. C'est dans cette perspective-là que Robert Combas se situe, dans une perpétuelle recherche de renouvellement, au même rythme que son époque. Aussi a t-il réalisé une performance-concert où ses textes étaient chantés sur une musique électronique de Biomix.

"Aix-en-provence, une saison Combas", juin 2003
Parcours dans huit expositions de différents lieux culturels du pays d'Aix
Hôtel de Ville, Espace Sextius, Cité du Livre - Bibliothèque Méjanes, Ecole supérieure d'art, le 3 Bis f - Hôpital Montperrin, l'Atelier Cezanne, Abbaye de Silvacane - la Roque d'Anthéron, le Moulin de la Recense Ventbaren

Repères biographiques
Robert Combas est né en 1957 à Lyon. Il vit et travaille actuellement en région parisienne.
Dans les années 80, alors que la peinture figurative fait son retour aux Etats-Unis, en Allemagne et en Italie, Robert Combas connaît rapidement la célébrité. Etudiant, il rencontre Hervé et Richard Di Rosa. C'est tout d'abord un groupe d'amis qui, avec Ketty Brindel, joue de la musique rock et crée son propre journal "Bato", entièrement fabriqué à la main. Ces jeunes talents sont remarqués par Bernard Lamarche-Vadel qui organise dans son loft en 1981 une exposition intitulée "Finir en beauté" à laquelle participent Xavier Boisrond, Catherine Viollet et Rémi Blanchard. Cette exposition est le début du succès de ce mouvement que Ben appellera un an plus tard la "Figuration Libre". Très vite ils exposent au Musée d'art moderne de la ville de Paris lors de "Ateliers 81/82" organisé par Suzanne Pagé et sont invités à participer à la vie artistique de New-York. En 1985 a lieu la première exposition rétrospective de Robert Combas au Musée de l'Abbaye Sainte-Croix des Sables-d'Olonne, présentée par la suite au Gemente Museum d'Helmond et en 1986 au musée d'Art et d'Industrie de Saint-Etienne.