Fabien Verschaere
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Rencontre avec Fabien Verschaere au Palais de Tokyo

Il manquait à Paris un lieu ouvert de midi à minuit, dédié à la création actuelle. Le Palais de Tokyo, qui a ouvert ses portes au public le 22 janvier 2002, entend répondre à ce besoin. Le projet consiste à faire de ce lieu un lieu de vie, un espace interdisciplinaire où spectacles vivants, concerts et conférences côtoient la programmation artistique.
Pour la première exposition du Palais de Tokyo de nombreux artistes ont été invités, dont Fabien Verschaere qui propose une peinture murale où des « signes-dessins » se découpent en traits noirs sur fond blanc. Jeune artiste né en 1975 et sortant des Beaux-Arts de Paris, Fabien Verschaere peint à l'aquarelle des personnages, squelettes, clowns et Pères Noël, dont la chair en aplats de couleurs s'étale sur les feuilles blanches.
« Ni abstraites, ni narratives ou littéraires, les aquarelles figuratives rassemblent des motifs banals et énigmatiques. Saturées de couleurs étranges et particulièrement vives, ces peintures à l'eau sur papier sont caractérisées par une sorte de « non-espace », avec des figures plates qui flottent sur la surface du papier comme des autocollants sur un mur. » Robert Fleck

PALAIS DE TOKYO
Site de création contemporaine
13, av. du Président Wilson 75 116 Paris
Ouverture du mardi au dimanche de 12h à 24h

Les artistes présentés à l'exposition inaugurale du Palais de Tokyo

Le choix des artistes exposés annonce les axes de travail du Palais de Tokyo dans la mesure où ceux-ci seront invités de nouveau à intervenir ultérieurement dans les murs du Palais. Du 19 janvier au 12 mai sont présentés les travaux de Virginie Barré, Christophe Berdaguer et Marie Pejus, Alain Declercq, Wang Du, Michael Elmgreen et Ingar Dragset, Naomie Fisher, Gelatin, Suboh Gupta, Kay Hassan, Alexander Györf, Gunilla Klingberg, Surasi Kuzolwong, Michael Majerus, Paola Pivi, Matthew Ritchie, Franck Scurti, Fabien Verschaere, Sislej Xhafa et Jun'ya Yamaide. Jusqu'au 17 mars Melik Ohanian investit une partie du rez-de-chaussée avec une grande installation, tandis que Navin Rawanchaikul propose un espace d'échange et de reflexion sur la situation artistique. Monica Bonvicini, jusqu'au 17 février, présente une enquête sur les notions de classe et d'appartenance sexuelle par le biais d'un questionnaire auquel les ouvriers du chantier du Palais de Tokyo ont répondu.