|
A La galerie Claude Samuel, les derniers portraits de Malick Sidibé, mettent en scène une Afrique raffinée, soucieuse de fixer son image dans le studio du célèbre photographe à Bamako au Mali.
La renommée de Sidibé s'est faite surtout à partir de ses merveilleuses images de jeunes dans les "surpat'", en train de twister, de rire, de chanter, dans leurs vêtements de sortie, ou au cours de baignades au bord du Niger. Photos aux diagonales insolites, aux contrastes veloutés.
Malick Sidibé est né dans une famille Peul vers 1935, dans un petit village du Mali. Après des études à l'Ecole des Artisans Soudanais à Bamako, d'où il sort avec un diplôme d'artisan-bijoutier, Malick Sidibé est remarqué par Gérard Guillat, dit "Gégé la pellicule" qui le fait entrer comme apprenti dans son magasin-studio "Photo-Service". Il y acquiert les rudiments de la technique photographique et réalise ses premières images. En 1958, Sidibé ouvre son propre studio, le "studio Malick". Parallèlement, Sidibé réalise des reportages dans les surprise-parties, dans les clubs de nuit, mais aussi dans les mariages, baptêmes et communions de Bamako. Il en rapporte des images en noir et blanc simples, tendres, souvent empreintes d'humour.
Malick Sidibé a été revélé au monde de la photographie aux premières Rencontres Internationales de Bamako en 1994, puis à la Fondation Cartier en 1995.
"Je crois que la photo est la meilleure façon de vivre longtemps après la mort.
La chose la plus authentique, c'est le visage.
L'homme a voulu imiter Dieu par le dessin, ensuite on a inventé la photo.
Pour moi, c'est elle qui est la mieux placée pour perpétuer l'image. On a rien inventé de mieux.
Je crois au pouvoir de l'image."
Malick Sidibé
Les photographies de Malick Sidibé sont visibles sur demande à la galerie Claude Samuel.
Galerie Claude Samuel
Le Viaduc des arts
69 av Daumesnil 75012 Paris
01 53 17 01 11
|
|
|